vendredi 28 décembre 2007
UNRECIPROCATED SURGERY ZOMBIE!!!
mercredi 5 décembre 2007
lundi 3 décembre 2007
La Tecktonik ...
La Tecktonik est une grave maladie qui se répand dans les grandes villes chez les individus mentalement déficients.
Symptômes :
Les symptômes sont facilement reconnaissables : les malades ont des spasmes musculaires violents des bras et des jambes, semblables à ceux d'un raveur sous extasy, ou d'un enfant à qui on fait lécher une prise.
Très rapidement, les contaminés éprouvent le besoin de bouger leurs bras sur un fond sonore bruyant qu'ils qualifient de musique, qui n'est pas sans rappeler les bruits de l'usine de montage automobile de Sochaux.
Au stade final, le malade perd tout sens du ridicule. Et ça commence par les cheveux. Il n'hésitera pas à adopter une coupe de cheveux minable (crète de poule décolorée, ou coupe à la Chris Waddle par exemple). Puis, son style vestimentaire va devenir risible. Couleurs impensables, rayures "années 60", ou carreaux beiges et roses à faire passer la tapisserie de mamie pour un design très branché. Leurs mères se demanderont s'ils sont homosexuels... Non, ils sont juste "tecktonik"
Mais surtout, il exprimera sa pathologie ridicule en pleine rue, sans aucun complexe d'infériorité.
Ce malade doit s'enfermer dans son garage pour laisser libre court à ses spasmes, et éviter d'être la risée du quartier : Patient en phase T
Contamination :
Cette maladie ne peut toucher qu'une partie de la population. En effet, il semble que certains soient naturellement immunisés contre la connerie. Pour tous les autres, le risque est permanent.
Les études ont prouvé que tout passe par le contact visuel. Quand un individu sain regarde un contaminé qui a des spasmes, les réactions peuvent être de 2 ordres :
L'individu immunisé contre la connerie
* Il se demande ce qui arrive à ce pauvre homme qui gesticule.
* Il sort son portefeuille pour donner une pièce.
* Il réalise que le malade se prend très au sérieux et explose de rire.
* Il est consterné devant l'ampleur de la maladie.
L'individu mentalement inadapté
Ces deux sujets sont des victimes potentielles
* Il trouve ça che-lou.
* Il aime bien la """""musique""""" (entre "5" guillemets).
* Un pote lui dit que c'est hyper-fashion.
* Il reproduit tel un singe les mouvements dans sa chambre, car tout ce qui est fashion, il le reproduit.
* Il développe à son tour la maladie.
Pour l'instant, les victimes de la Tecktonik se trouvent principalement dans les villes peuplées de Fashions (Toulouse, Paris, Nice, Ajaccio...). meme en suisse attention o_O
Thérapies de groupes :
Le plus grand danger de cette maladie est que les contaminés sont persuadés que leurs mouvements risibles et désordonnés sont quelque chose de beau, d'artistique et de stylé. Pour essayer de lutter, ils se rassemblent dans des groupes de soutien, ce qui au contraire aggrave leur pathologie.
Tout comme les digimons, les groupes d'autistes ont tous un nom se terminant par "Teck". Les plus célèbres sont Pass'Teck, Meublenteck, Pathiteck (groupe de dyslexiques), Gwaté Mâles Teck, Ostra-Lopi Teck, Biblio Teck, Logi Teck (groupe de geeks tecktonik), ou RumS....
dimanche 2 décembre 2007
101 expériences de philosophie quotidienne - I
Parut au édition Odile Jacob et écrit par Roger-Pol Droit.
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Retrouver des souvenirs perdus
Durée: 30 minutes ou plus
Matériel: une mémoire
Effet: imprévisible
Vous savez tant de choses! Cela vous paraît tellement usuel et simple que vous ne vous en rendez pas compte. Vous connaissez par exemple, quel que soit votre degrés d’instruction, des milliers et des milliers de mots de votre langue maternelle, et des règles de grammaire, d’arithmétique, de géométrie. Vous vous souvenez aussi d’innombrables histoires, réelles ou inventées, vécues par vous et les vôtres, transmises par les historiens ou les témoins, empruntées aussi à des contes, des romans, des films.
L’expérience consiste à constater que vous posséder dans votre mémoire plus de souvenirs que vous ne le savez vous-même. Évidemment averti. Faites malgré tout l’expier: prenez une demi-heure et un fauteuil. Fermez les yeux, et partez à la recherche d’un souvenir perdu, de manière volontariste et brutale.
On pourrait croire qu’une traque de ce type est vouée d’avance à l’échec. Trop directe, trop grossière. Pas du tout. Il est rare qu’elle rate. Presque toujours, on se retrouve avec un souvenir à déplier - un fait, une date, un geste, une scène, un visage - qu’on aurait cru tout à fait disparu.
Vous ne devez pas partir entièrement au hasard. Suivez d’abord un fil de quelques grandes catégories: travail, vacances, événements historiques ou familiaux. Prenez pour guide visuel un visage, une année, un lieu, une émotion. Suivez, tournez, creusez. Ne forcez pas, n’insistez guère. Laissez venir. Au moment où vous ne vous y attendez plus, survient un fragment d’image, un bruit, une odeur, une scène. L’ensemble peut être donné d’un coup, dans sa totalité. Ou bien il faut ouvrir, développer, défaire un à un les plis rabattus.
Renoncez donc de temps à autre à partir en promenade au-dehors. Au lieu de sortir, entrez, fouillez, flânez en vous, et découvrez, comme on cueille des champignons ou des truffes, des souvenirs invisibles en surface.
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Théoriquement l’expérience est concluante et assez agréable. Donc si vous avez apprécié cette petite expérience philosophique faite le moi savoir en laissant un commentaire. Selon le nombre de commentaires laissés et surtout l’envie que j’y ressentirai et bien une ou plusieurs autres expèriences viendront.
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Retrouver des souvenirs perdus
Durée: 30 minutes ou plus
Matériel: une mémoire
Effet: imprévisible
Vous savez tant de choses! Cela vous paraît tellement usuel et simple que vous ne vous en rendez pas compte. Vous connaissez par exemple, quel que soit votre degrés d’instruction, des milliers et des milliers de mots de votre langue maternelle, et des règles de grammaire, d’arithmétique, de géométrie. Vous vous souvenez aussi d’innombrables histoires, réelles ou inventées, vécues par vous et les vôtres, transmises par les historiens ou les témoins, empruntées aussi à des contes, des romans, des films.
L’expérience consiste à constater que vous posséder dans votre mémoire plus de souvenirs que vous ne le savez vous-même. Évidemment averti. Faites malgré tout l’expier: prenez une demi-heure et un fauteuil. Fermez les yeux, et partez à la recherche d’un souvenir perdu, de manière volontariste et brutale.
On pourrait croire qu’une traque de ce type est vouée d’avance à l’échec. Trop directe, trop grossière. Pas du tout. Il est rare qu’elle rate. Presque toujours, on se retrouve avec un souvenir à déplier - un fait, une date, un geste, une scène, un visage - qu’on aurait cru tout à fait disparu.
Vous ne devez pas partir entièrement au hasard. Suivez d’abord un fil de quelques grandes catégories: travail, vacances, événements historiques ou familiaux. Prenez pour guide visuel un visage, une année, un lieu, une émotion. Suivez, tournez, creusez. Ne forcez pas, n’insistez guère. Laissez venir. Au moment où vous ne vous y attendez plus, survient un fragment d’image, un bruit, une odeur, une scène. L’ensemble peut être donné d’un coup, dans sa totalité. Ou bien il faut ouvrir, développer, défaire un à un les plis rabattus.
Renoncez donc de temps à autre à partir en promenade au-dehors. Au lieu de sortir, entrez, fouillez, flânez en vous, et découvrez, comme on cueille des champignons ou des truffes, des souvenirs invisibles en surface.
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Théoriquement l’expérience est concluante et assez agréable. Donc si vous avez apprécié cette petite expérience philosophique faite le moi savoir en laissant un commentaire. Selon le nombre de commentaires laissés et surtout l’envie que j’y ressentirai et bien une ou plusieurs autres expèriences viendront.
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